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img_3822Non, je ne suis pas une mère, je n’ai pas connu les affres de la maternité. Lésée ou épargnée, je ne puis me prononcer sur la destinée. Il paraît qu’être mère signifie infiniment d’amour, d’abnégation et de dévouement. Certes je n’ai pas eu la joie d’enfanter, mais j’ai eu le bonheur de donner de ma vie, de mon temps de mon cœur. Je l’ai fait sans calcul et sans rationner mes doses d’amour et d’altruisme. Je l’ai vécu comme l’aurait vécu une mère vraie. Je prenais mon rôle très à cœur et je ne faisais pas les choses à moitié.

J’étais souvent la doublure qui assure, celle qui assume et croit fermement en son noble rôle, de mère doublure .. J’ai passé des nuits blanches, j’ai pouponné, j’ai nourris, j’ai surtout aimé de toutes les fibres de mon corps et mon cœur. J’ai éduqué, j’ai passé le message, me suis constamment trouvée dans la position de donneuse, de responsable de celle qui prend sur elle, les soucis des autres, leurs contraintes, parfois leur malheur aussi. Je me suis toujours sentie concernée, soucieuse en toutes circonstances. Je ne regrette rien, mais je sais aujourd’hui qu’une doublure reste une doublure et n’accède jamais au rôle..

le sort est jeté, pas de rebellion possible, car c’est écrit, c’est sculpté dans la pierre…

424745_334063053356991_255854348_nOn voit bien que ceux qui conçoivent des plans de transformations et d’élargissement ont complètement ignoré la question du stationnement,  qui est d’une importance presque stratégique pour la ville.
On a bien vu que l’élargissement du boulevard de la corniche, de celui de l’avenue Al Massira a bien posé le problème. Pourquoi continue-t-on la même bêtise dans les autres avenues, telle qu’Anfa,  avenue du Phare, etc..
Non seulement on a abattu tous les arbres centenaires de ces artères, mais on plus on a réduit l’espace de stationnement, sans proposer d’alternatives. Le maire de Casablanca fait la politique de l’autruche et continue son bonhomme de chemin, sans se soucier de certaines problématiques. Surtout celles causées par des agencements urbains, qui n’obéissent à aucune vision structurante et qui démontrent la myopie stratégique, du conseil de la ville de Casablanca.   Le maire voulait peut être palier le désagrément de la circulation , mais ne s’est pas soucié de créer un autre aussi aigu.
Tout le monde a du constater le désordre qui règne dans les grandes artères de Casablanca, surtout leurs zones commerçantes. Les gens stationnent en deuxième et même troisième position, sans se soucier de la circulation.
Le problème du stationnement s’est tellement exacerbé que les automobilistes commencent eux aussi à improviser, en stationnant n’importe où, à leur guise.
Pourtant au quartier du Maarif, ‘la méchante’ petite dépanneuse continue à remorquer les voitures et à les traîner vers la fourrière. Ce petit commerce florissant n’a pas lâché du lest.  La ville entière se resserre autour des aires de stationnement,  comme une peau de chagrin et la chasse aux voitures mal garées, continue à sévir. Ce service ‘communale’ est étrangement, un des plus efficaces de la ville.
Je me demande pourquoi?